Una novela dura y espléndida, que consigue en pocas páginas retratar el horror y también la alegría de vivir de esa parte de la sociedad cuya existencia ignoramos hasta que un día «nos» hacen saltar por los aires.
Una lectura imprescindible. Si tuviera que recomendar una sola novela de todas las leídas en los últimos años recomendaría ésta.
Algunas críticas en la página de Mahi Binebine (en francés) y también en español, entre las que destaco:
Les étoiles de Sidi Moumen, 12/2010, Par Hécate
Après le 11 septembre 2001, certains écrivains américains ont tenté de faire parler les terroristes, de comprendre la psyché de ces hommes venus de pays qu’on était bien souvent incapable de placer sur une carte, mais qui semblaient haïr l’Amérique au point de commettre un acte insensé. Ces romanciers pourtant brillants, souvent apparentés à la gauche américaine ne purent, ne surent s’affranchir de leur vertueuse incompréhension devant “l’horreur” d’un tel acte, car “quelle cause peut valoir qu’on lui sacrifie les innocents?”. Vertueuse et menteuse car nous savons tous que notre cause “du progrès” se paie chaque jour sur le sang des innocents… mais des innocents lointains… si peu médiatiques…si peu charmants. Avec ce court roman, Mahi Binebine réussit là où ils ont échoué. Il montre la misère crasse d’un bidonville, la vie et la joie malgré tout, le bonheur parfois, malgré la décharge, les coups, la violence, le bruit, la proximité. Ils montrent comment le terrible hasard et la perfidie des hommes de pouvoir peuvent arracher jusqu’à cet improbable bonheur de vivre, et transformer des enfants en bombes humaines. Jusqu’au bout, il montre ce qu’on nous interdit de penser, que ces jeunes gens avaient des rêves, des espoirs et qu’ils ont eu des doutes, parce que l’humanité résiste, même dans le geste ultime. Un roman magnifique servi par une écriture fine et drôle.
Los caballos de Dios, de Mahi Binebine: a lomos de una compleja realidad, 16 de noviembre de 2015, en Libros. Instrucciones de uso